Etymologie des noms de pays

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi la Belgique s’appelle Belgique ? et d’où proviennent les noms des différents pays ?

Avec l’aide de plusieurs sources internet, voici une petite description de l’étymologie de plusieurs pays touristiques, la liste est longue j’en ai sélectionné 29 que je classerai par ordre alphabétique :

Source principale WIKIPEDIA : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_d%27étymologies_des_noms_de_pays 

Allemagne

« Les Hommes Etrangers »

Les Alamans sont un ensemble tribus sud-germaniques suèves occupant ce qui est actuellement l’Alsace et des parties du Bade-Wurtemberg et de la Suisse. Leur nom provient du proto-germanique *Alamanniz qui pourrait avoir deux significations. Si Al- signifie « tout », il signifie « tous les hommes ». Si Al- signifie « autre », il signifie « les hommes étrangers »

source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Noms_de_l%27Allemagne 

Angleterre

« Terre des Angles »

Dérivé du nom vieil anglais Englaland, littéralement « terre des Angles ». Remarque : la forme française Angleterre est un composé archaïque ou -land a fait place à -terre

Argentine

« Rivière/Terre d’Argent »

Du latin argentum, pour argent. Au début de la colonisation espagnole des Amériques, au xvie siècle, les adelantados et conquistadors espagnols nomment le Río de la Plata (« rivière d’argent ») ainsi parce qu’ils croient qu’elle les mènerait à la mythique Sierra de la Plata (« montagnes d’argent »). Le nom de la rivière est à son tour à l’origine du nom du bassin de la Plata, qui sera connue (via sa forme féminine adjectivale latine) comme Tierra Argentina (« terre d’argent », « terre argentée »), ou La Argentina de sa forme raccourcie, et ce, depuis le xviie siècle.

Australie

« Terre Australe Inconnue »

Du latin australis (austral), dans terra australis incognita (« terre australe inconnue »). Les premiers explorateurs européens ont donné aux terres récemment découvertes un nom descriptif et générique car ils pensaient qu’elles s’étendaient bien au-delà de ce qu’ils connaissaient. L’explorateur Matthew Flinders (1774-1814), le premier à faire le tour de l’Australie et cartographier ses côtes, utilise le terme « Australia » en 1814 dans son livre A Voyage to Terra Australis. Les précédents explorateurs néerlandais appelaient le continent « Australisch » et « Hollandia Nova » (Nouvelle Hollande). De l’introduction au livre de Flinders :
« Il n’y a aucune chance que toute autre terre détachée d’une étendue presque égale puisse être trouvée dans une latitude plus australe ; le nom Terra Australis décrira donc toujours l’importance géographique de ce pays et sa situation sur le globe : il a l’ancienneté de son côté ; et, ne faisant pas de référence aux deux nations prétendantes, paraît être moins insupportable que tout autre qui pourrait avoir été choisi.* »

Belgique

« Sac, Utérus, Brillant, Botte de foin »

Du nom d’une tribu celte, les Belgae. Le nom Belgae peut dériver du proto-indo-européen *bolg, signifiant « sac » ou « utérus », indiquant ainsi une origine commune ; si c’est le cas, il suivait probablement un adjectif aujourd’hui inconnu. 
Une autre théorie suggère que le nom Belgae pourrait dériver du proto-celte *belo, « brillant », qui s’apparente à l’anglais bale (« botte de foin », donc « feu de botte de foin »), à l’anglo-saxon bael, et au lituanien baltas (« blanc », « brillant » ; à l’origine du nom de la mer Baltique), et au slave belo/bilo/bjelo (« blanc »). Ainsi, les noms de dieux gaulois Belenos (« le brillant ») et Belisama (probablement la même divinité, originellement de *belo-nos = « notre personne brillante »), pourraient aussi venir de la même source.

Brésil

« Arbre de bois rouge comme les braises »

Le nom vient de celui de l’arbre bois-brésil, appelé pau-brasil en portugais, et ainsi nommé parce que son bois rouge ressemblait à la couleur des braises brûlantes (brasa en portugais), et parce que l’arbre était une excellente source de teinture rouge. Dans la langue autochtone tupi, l’arbre est appelé ibirapitanga, signifiant « bois rouge ». Le bois de l’arbre a été utilisé pour teindre en rouge des vêtements et tissus.

Burkina Faso

« Le pays du peuple se tenant droit »

De la combinaison des deux principales langues du pays, le moré et le dioula. Burkina vient de la langue moré et signifie « intégrité, honneur« , Faso du dioula et signifie  » territoire, patrie »12. Burkina Faso signifient donc « pays du peuple se tenant droit »,«pays d’hommes honnêtes », « pays des incorruptibles »

Chili

« Les profondeurs, où la terre finit, La limite du monde »

Étymologie exacte inconnue. Parmi les possibilités on trouve un terme de la langue mapudungun signifiant « les profondeurs », en référence aux Andes qui surplombent les plaines côtières. Le mot quechua ou mapuche chililchilli (« où la terre finit / où il n’y a plus de terre / limite du monde » est une autre possibilité, ainsi que l’aymara tchili (« neige »). Le nom est parfois confondu avec le mot non apparenté espagnol (du Mexique) chile, signifiant « piment »

Colombie

« en l’honneur de Christophe Colomb »

Nommé en honneur de l’explorateur Christophe Colomb, crédité avec la découverte européenne des Amériques. Au début du XIxe siècle, le nom Colombia est créé par le révolutionnaire indépendantiste Francisco de Miranda en tant que nom pour un seul État américano-espagnol indépendant de l’empire espagnol et s’étendant des Californies à la Terre de Feu. Inspiré de Miranda, Simón Bolívar appelle la Colombie la première union de nations indépendantes américano-espagnoles (dans le but de les unir toutes). Peu après la mort de Bolívar, ce pays est divisé en trois parties : le Venezuela, l’Équateur et la Nouvelle-Grenade. Cette dernière changera son nom en États-Unis de Colombie en 1863, puis en République de Colombie en 1886. Christophe Colomb lui-même n’a jamais mis le pied dans le territoire actuel de Colombie, mais pendant son quatrième voyage il atteint le Panama (partie de Colombie jusqu’en 1903).

Congo (République du)

« Le fleuve qui avale tous es fleuves »

Nommé d’après le royaume Kongo, lui-même dérivé du nom du peuple bakongo. Zaïre, son ancien nom, vient du portugais Zaire, une adaptation du mot kongo nzere ou nzadi, « le fleuve qui avale tous les fleuves »

Cuba

« Où la terre fertile est abondante, Grand lieu, Lieu de pèlerinage, cube »

Du taino Cubanacan (« lieu central »). Le nom peut dériver des mots taino cubao (« où la terre fertile est abondante » ou coabana (« grand lieu »). Il est également possible que le nom vienne du mot arabe الكعبة Ka’bah, signifiant « lieu de pèlerinage », « cube ». Au Portugal, certains croient que le nom fait écho à celui de la petite ville de Cuba, et que Christophe Colomb serait le lien entre les deux. En portugais et espagnol, cuba est un baril contenant des boissons.

Espagne

« Ile des lapins »

Du phénicien/punique אי שפנים ʾÎ-šəpānîm (« île d’hyraxes »). Les colons phéniciens y trouvent des lapins en abondance, et les prennent pour les hyraxes d’Afrique. Les Romains latinisent le nom en Hispania. Hispania explique l’ancien français Espai(g)ne > Épai(g)ne; Espagne est une variante savante ou francisée de l’espagnol España, comme espagnol a remplacé l’ancien français espanois > épanois. L’anglais Spain est issu de l’ancien français Espaine, Espaigne.

Etats-Unis

« vient de la déclaration d’Indépendance : We the People of the United States…« 

Le terme « États-Unis d’Amérique » (United States of America) vient de la fin de la Déclaration d’indépendance des États-Unis : « We, therefore, the representatives of the united States of America, in general congress, assembled… » (« En conséquence, nous, les représentants des États-Unis d’Amérique, assemblés… »). Le préambule de la Constitution réitère la phrase : « We the People of the United States… » (« Nous, le Peuple des États-Unis… »). Les auteurs de ces deux documents utilisent le terme « États-Unis » à la place d’une liste de colonies/états probablement parce qu’en les écrivant ils ne savent pas quelles colonies/états signeraient les documents. Le terme géographique « Amérique » spécifie la position géographique du pays sur le continent américain ; son origine est incertain, mais la théorie la plus courante est qu’elle dériverait d’une latinisation du nom de l’explorateur Amerigo Vespucci, Americus Vespucius, au féminin America. La forme féminine est choisie pour accorder avec les noms des autres continents connus à l’époque : Asie (Asia), Afrique (Africa) et Europe (Europa).

France

« La force, la fureur guerrière »

Avant de s’appeler « France », ce territoire était la majeure partie de la « Gaule » (en latin Gallio). Ce nom a d’ailleurs continué d’être employé après l’avènement des Francs et était encore utilisé pendant les règnes de Clovis, de Charles Martel, de Pépin le Bref et de Charlemagne. En fait, tant que les lettrés continuèrent à employer quasi exclusivement le latin, l’appellation romaine Gallia a continué de côtoyer celle de France. On utilisait d’ailleurs aussi bien gaule et gaulois, de la langue vernaculaire, que les mots latins gallia, gallus et gallicus.
On ne connaît pas avec certitude l’étymologie du terme latin Gallia, mais il pourrait être lui-même un emprunt au celtique. Peut-être s’agit-il d’un type *galiā, d’un radical *gal-, qui devait désigner la force, terme restitué d’après le vieil irlandais gal « fureur guerrière », également radical du gallois gallu « pouvoir », breton galloud, de même sens. Les Galli seraient donc « les forts », « les puissants » ou « les furieux ». Le radical *gal- ou *gali- serait en outre à l’origine des mots français jaillir (< bas latin *galire et gaillard).

Comme la Francie médiane avait elle-même été morcelée et que le nom Francie orientale avait disparu, on prit l’habitude de se référer à la Francie occidentale sous le seul nom de Francie, de laquelle est dérivé le mot France. En allemand, la France est encore appelée Frankreich, qui signifie littéralement « Reich (empire) des Francs ». Afin de le distinguer de l’empire de Charlemagne, l’empire franc est appelé Frankenreich.
Le nom des Francs lui-même vient du mot proto-germanique frankon, qui signifie javelot ou lance. Une autre étymologie présumée est que frank signifie « homme libre », du fait que ce mot signifie effectivement « libre » dans les anciennes langues germaniques. Ces deux étymologies sont en fait correctes, mais il est plus probable que le mot frank (« libre ») provienne du nom de la population. En effet, seuls les Francs en tant que classe conquérante avaient le statut d’hommes libres.

source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gaule 

Guatemala

« Lieu de très nombreux arbres »

Du nahuatl Cuauhtēmallān, « lieu de très nombreux arbres », une traduction du k’iche’ K’ii’chee’, « beaucoup d’arbres » (c’est-à-dire « forêt »). Quand les Espagnols sont arrivés, ils ont vu un arbre pourri avec beaucoup d’arbres autour de lui, devant le palais. Ils l’ont cru le centre de l’Empire Maya. Quand les Espagnols ont demandé le nom du lieu, les Amérindiens ont répondu ainsi.

Hong Kong

« Port parfumé, petit bras de mer »

Hong Kong est la transcription phonétique la plus proche de la prononciation cantonais ou hakka du nom cantonais 香港 (Heung Gong), soit « port parfumé », « port aux parfums » :
Avant 1842, Hong Kong faisait d’abord référence à un petit bras de mer (aujourd’hui le port d’Aberdeen/Petit Hong Kong), entre l’île d’Ap Chei Lau et la côte sud de l’île qui sera connue comme Hong Kong. Le bras de mer est l’un des premiers lieux de contact entre les marins britanniques et les pêcheurs locaux. La référence aux parfums pourrait venir des eaux salées de mer mélangées à l’eau douce de la rivière des Perles, ou aux usines d’encens qui bordaient la côte au nord de Kowloon et dont le produit fini était entreposé au port d’Aberdeen avant son exportation.

Irlande

« Le lieu fertile, terre de fer, hivernal »

De Éire, du proto-celtique *Īweriū, « le lieu fertile », ou « lieu d’Éire [Ériu] », une déesse celte de la fertilité. Souvent dit dériver, à tort, de « terre de fer », peut-être à cause du réflexe proto-indo-européen *arya, ou de variations du mot irlandais pour « ouest » (irlandais moderne : iar, iarthar).
Hibernia (nom ancien et variante latine) : apparemment assimilé au latin hibernus (« hivernal »).
Eirinn (gaélique écossais) : de Éire. Dans les autres langues celtes : Iwerddon (gallois), Ywerdhon ou Worthen (cornique), Iwerzhon (breton).
Dans la tradition irlandaise des bardes, l’Irlande a les noms poétiques de Banbha (« porcelet ») et Fódhla. Dans la mythologie irlandaise, Ériu, Banbha and Fódla sont trois déesses qui accueillent les Milesiens à leur arrivée en Irlande, et leur donnent la garde de l’île.

Israël

« Celui qui lutte avec Dieu, Dieu est fort, Dieu triomphe »

Ce nom se réfère historiquement au royaume d’Israël et plus généralement aux Israélites qui ont établi des royaumes dans la région pendant l’Antiquité. La tradition biblique rapporte l’origine de ce nom dans le livre de la Genèse, quand le troisième des patriarches hébreux, Jacob, est renommé Israël (« Celui qui lutte avec Dieu ») ou « Dieu est fort, Dieu triomphe ») après avoir combattu avec un ange. Jacob étant considéré comme le père des douze tribus qui sortirent d’Égypte, la nation biblique constituée est connue sous le nom des « enfants d’Israël ». Après l’exil à Babylone, « Israël » sert à désigner la communauté juive qui s’inscrit dans la continuité avec l’Israël biblique


source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Israël 

Italie

« en l’honneur d’ITALOS / Taureau / Veau »

Plusieurs versions :
1/ Le nom Italia pourrait aussi venir du nom d’Italos, fils de Telegonos et de Pénélope, roi des Œnôtres ou Œnotriens, royaume correspondant à une partie de la Calabre et de la Basilicate, allant jusqu’à Tarente au sud. « Italos devint un législateur si apprécié pour sa justice et sa manière de gouverner, que son peuple appela ses territoires du nom d’Italie en son honneur, en sa mémoire », d’après l’Énéide de Virgile.

source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Italie 

2/ Du latin Ǐtalia (adj. ǐtǎlǐcŭs), (le I initial est bref, c’est par licence poétique que Virgile l’a allongé dans « Ītaliam fato profugus » (En. I, 2)45 (la métrique grecque est la même) lui-même du grec Ἰταλία, du nom de peuple Ἰταλός (pluriel Ἰταλοί), référant d’abord aux anciens habitants de la partie sud de Calabre. Le nom de l’ethnie vient probablement du mot ἰταλός (italós, « taureau »), cité dans une glose en grec ancien par Hesychius (de sa collection de 51 000 mots rares, obscurs et étrangers). Ce mot « grec » est présumé être un cognat du latin vitulus (« veau »). Vitulus (« veau ») dérive probablement de la racine proto-indo-européenne *wet-, signifiant « année », mais le changement du « e » à « i » est inexpliqué. Le mot « grec », par contre, est glosé comme « taureau » et non « veau ». Les personnes parlant l’osque appelaient l’Italie Víteliú, cognat du grec Ἰταλία et le latin Italia. Varron écrit que la région tient son nom de l’excellence et abondance de son bétail.

Japon

« Empire di soleil levant »

Cipango (variante Zipangu) est le nom que Marco Polo donna à l’île du Japon, lors de ses voyages en Mer de Chine2.
Cette forme, prononcée [ t͡ʃi.ˈpaŋ.ɡɔ] en italien, correspond au chinois (chinois médiéval : /ȵiɪt̚ puənX kwək̚/ ; chinois traditionnel : 日本國 ; chinois simplifié : 日本国 ; pinyin : rìběnguó ; litt. « pays de l’origine du soleil », que l’on traduit également par « Empire du soleil levant »), prononcé Jepeune-kwo en mandarin. La forme 日本 (hanyu pinyin rìběn : « racine du jour »), prononcée Jepeune en mandarin, est à l’origine du mot « Japon ».
Christophe Colomb crut tomber sur Cipango lorsqu’il voulut rejoindre « le bout de l’Orient » en partant du « bout de l’Occident » : autrement dit, partir de l’Espagne pour atteindre la Chine en traversant l’Atlantique – et c’est ainsi qu’il découvrit l’Amérique car c’était en fait une île de l’actuelle mer des Caraïbes. Il était pourtant sûr de sa position sur le continent asiatique, et affirmait que la présence d’or sur cette île était la preuve qu’il s’agissait de Cipango. Ce nom est repris par José-Maria de Heredia dans son poème Les Conquérants (tiré de Les Trophées) : « Ils allaient conquérir le fabuleux métal / Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines ».

source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Noms_du_Japon 

Luxembourg

« Petit Château »

Du celte lucilem (« petit » ; cognat de l’anglais little), et le germanique burg (« château »), donc lucilemburg : « petit château ». Le Liechtenstein et le Luxembourg sont les seuls duchés germanophones restants du Saint-Empire romain germanique à ne pas avoir été assimilés à l’Allemagne, l’Autriche ou la Suisse.

Malte

« Terre de miel, un havre »

Du grec ou du phénicien. La présence grecque est plus ancienne (depuis au moins 700 ). Ils appelaient l’île Melita (Μελίτη), « miel », tout comme les Romains, ce qui est prouvé par la période de domination byzantine de 395 à 870. Le pays est encore surnommé « terre de miel ». La théorie sur une origine phénicienne pour le nom concerne le mot 𐤈𐤄𐤋𐤀𐤌 Maleth, signifiant « un havre ». Quoi qu’il en soit, le nom actuel est une modification maltaise de l’ancien nom.

Maroc

« Amour, diminutif de Marrakech, l’Occident le plus lointain, Partie de Dieu »

Le mot « Maroc » est issu du berbère Ameṛṛuk, en tifinagh : « ⴰⵎⵕⵕⵓⴽ », étant le diminutif de « Amurakuc », nom originel de « Marrakech », et lui-même issu du berbère « ⴰⵎⵓⵔ ⵏ ⵡⴰⴽⵓⵛ » (amour n wakouch) qui signifie en berbère « terre/partie de Dieu », ou « terre sacrée ». Le nom arabe al-Maghrib (en arabe : المغرب) signifie « le couchant ». Pour les références historiques, les historiens et les géographes arabes médiévaux ont évoqué le Maroc sous le terme al-Maghrib al-Aqsa (en arabe : المغرب الأقصى, qui signifie « l’Occident le plus lointain ») pour le distinguer de régions historiques voisines appelées al-Maghrib al-Awsat (en arabe : المغرب الأوسط, ce qui signifie « le Moyen-Ouest ») et al-Maghrib al-Adna (en arabe : المغرب الأدنى, qui signifie « l’Occident le plus proche »). Le nom anglais Morocco provient des noms espagnol et portugais Marruecos et Marrocos. Ces derniers dérivent de « Marrakech », dénomination latine pour l’ancienne capitale almoravide et almohade ; le nom « Marrakech » est encore directement employé par les Iraniens pour désigner le Maroc (en persan : مراکش). 

source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Maroc

Mexique

« Soleil, nombril de la Lune »

D’après la branche Mexica des Aztèques. L’origine du terme Mexica ou Mexxica est incertaine. Certains croient qu’il est l’ancien mot nahuatl pour le Soleil, d’autres qu’il dérive du nom du chef Mexitli, d’autres encore du nom d’un type de mauvaise herbe qui pousse au lac Texcoco. Leon Portilla suggère qu’il signifie « nombril de la Lune », du nahuatl metztli (« Lune ») et xictli (« nombril »). Il peut aussi signifier « nombril du maguey » (nahuatl metl). Une autre théorie dit que le nom du pays dérive (via l’espagnol) du nahuatl Mexihco, le nom de l’ancienne capitale aztèque

Nepal

« Ceux qui domestiquent le bétail »

Dérive de Nepa (trouvé sur des cartes historiques de l’Asie du Sud). Nepa signifie littéralement « ceux qui domestiquent le bétail » dans les langues tibéto-birmanes. Les habitants sont appelés Nepa, Nepar, Newar, Newa, Newal, etc., et habitent encore la région (la vallée de Katmandou et ses environs). Les Newa utilisent « ra » et « la », ou « wa » et « pa » de façon interchangeable, d’où les divers noms cités. :
Certains disent que Nepal dérive du sanscrit nipalaya, « au pied des montagnes » ou « demeure au pied », faisant référence à sa proximité à la chaîne des Himalaya. (Ce serait donc analogue au Piedmont européen.) D’autres suggèrent qu’il dérive du tibétain niyampal, « terre sacrée ».

Pakistan

« P=Pendjab, A=Afghania, K=Cachemire (Kashmir), I=vallée de l’Indus, S=Sind, T=Turkestan, A=Afghanistan, et N=BaloutchistaN. »

Choudhary Rahmat Ali, étudiant de Cambridge et nationaliste musulman, crée ce nom et le publie pour la première fois le 28 janvier 1933 dans le tract « Now or Never ». Il construit le nom comme acronyme des différents états/patries/régions : P=Pendjab, A=Afghania (son nom préféré pour le Khyber Pakhtunkhwa), K=Cachemire (Kashmir en anglais), S=Sind, et le suffixe -stan du Baloutchistan : d’où Pakstan (le « i » sera ajouté plus tard pour faciliter la prononciation). Le suffixe persan -stan signifie « terre, pays », et en sanscrit « lieu ». :
Rahmat Ali expliquera encore le nom en 1947 dans son livre Pakistan: the Fatherland of the Pak Nation. P=Pendjab, A=Afghania, K=Cachemire (Kashmir), I=vallée de l’Indus, S=Sind, T=Turkestan (plus ou moins les États actuels d’Asie centrale), A=Afghanistan, et N=BaloutchistaN.
Le mot persan پاک pāk (« pur »), mène également à la signification « terre de ceux qui sont purs ».

Tanzanie

« Où se rejoignent les eaux, noir, côte, rivage »

Un mélange des noms des deux anciens États qui forment ce pays : le Tanganyika et le Zanzibar.
Tanganyika tient son nom du lac éponyme. Sir Richard Burton est le premier Européen à voir ce lac, et explique que le nom dérive d’une langue autochtone : tou tanganyka (« rejoindre », dans le sens de « où se rejoignent les eaux »). En 1871 Henry Morton Stanley dit que le mot vient de tonga île ») et hika (« plat »). Les deux théories sont incertaines.
Zanzibar, quant à lui, dérive son nom des Zengi ou Zengj (زنكي), un peuple local dont le nom signifie « noir ». Cette racine est couplée à l’arabe barr (برر), signifiant « côte », « rivage ».

Thailande

« Terre de ceux qui sont libres »

Le mot « Thaï » (ไทย) ne dérive pas du mot thai (ไท), qui signifie « liberté » en thaï, mais du nom d’un groupe ethnique des plaines centrales. Les habitants ont également accepté cette signification alternative et diront que le nom du pays signifie « terre de ceux qui sont libres », peut-être à cause de la difficulté à expliquer la vraie signification aux étrangers ne parlant pas thaï.
สยาม Siam (ancien nom) : Les Thaïs appellent leur pays Siam dès la période du Royaume de Sukhothaï. Il devient le nom du pays dès le règne du roi Rama VI ou roi Vajiravudh. Il est changé à « Thaïlande » pendant le règne du roi Rama VII (1925-1935) par le gouvernement siamois de l’époque. Le mot « Siam » dérive probablement du toponyme pali Suvarnabhumi (शुभर्नभुमि), « Terre d’or », de la racine pali sama (सम) dénotant plusieurs couleurs (le plus souvent marron ou jaune, mais parfois vert ou noir).

Turquie

« Fort »

Le nom turc Türkiye consiste de deux parties : Türk, signifiant « fort » en turc et se référant aux habitants du pays, et iye, dont l’origine est incertaine. Iye peut être un suffixe latin (-ie comme dans Croatie) ou arabe (-iyye). La racine est répandue dans les noms tribaux turco-mongols, et apparaît dans l’ethnonyme des habitants du Turkménistan.
Roum (Р’ом, ڕۆم), variante kurde : d’après le Sultanat de Roum. Quand les Perses rencontrent les Byzantins, ceux-ci se présentent comme Rhomaioi (« Romains »), ce qui donna le nom Roum à la région où s’installèrent les Turcs.

Venezuela

« Petite Venise »

De l’italien Venezuola, signifiant « petite Venise ». Les maisons amérindiennes sur pilotis construites sur le lac Maracaibo impressionnent les explorateurs européens Alonso de Ojeda et Amerigo Vespucci et leur rappellent les habitations de Venise.

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